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Fanfictions
Copains et puis c'est tout
crite par CreveSissi le 23/08/2014 01h24
Note : 6,7/20 Catgorie : Amour
Lue 23261 fois Copains et puis c'est tout. Copains et puis c'est tout. Quelle situation particulire! Mais ce mot a-t-il le mme sens pour tous? UlrichxYumi

Copains et puis c'est tout


La douceur de l'amour rgne dans l'air ce matin du 14 fvrier. Normal, c'est la St-Valentin ! Les grands amoureux font leurs dclarations. Les couples sont sur leur petit nuage. Les clibataires sont compltement enrags. Les plus timides offrent un petit cadeau anodin tandis que les moins nerveux offrent directement des fleurs. Ce jour-l, tout le monde est occup, toujours en liaison avec cette fte des amoureux. Et puis, il y'a Ulrich Stern.


Ulrich Stern est un des pensionnaires du collge Kadic. Ce dernier est un grand brun, qui ne manque pas de charme, certes, mais qui ne manque pas de chagrin, non plus. Mains dans les poches, le pensionnaire marche lentement, shootant parfois dans de petits cailloux. La tte baisse, tel un enfant pris la main dans le sac, il tourne en rond, dans la cour de son collge. Ulrich lve la tte. Des couples. De la joie et du bonheur. De l'amour. Tout ce qu'il faut l'Homme pour survivre. Tout ce qu'il faut au jeune homme. Tout ce qu'il a tant dsir. Et tout ce qu'il n'a pas.


Eh ! a va pas, mon pote ?! Questionne une voix qu'Ulrich n'entend pas.


Et c'est normal qu'Ulrich n'entende rien, observant -irant- une jeune fille. Ayant un petit air asiatique, la jeune fille habille en noir est pourtant si belle. Pas tonnant qu'Ulrich la regarde depuis prs de dix minutes maintenant. Ce qui est tonnant, c'est qu'elle soit assise l, sur un banc, toute seule.


All la Terre, ici la Lune ! Ulrich, je me trompe o t'es en train de mater Yumi, l ?! Reprend la mme voix.


Ulrich relve subitement la tte, n'ayant nullement remarqu son ami qui le suivait. Ulrich soupire et reprend la marche.


Qu'est-que tu veux, Odd ?!


Le dit Odd est blond. Ses cheveux, coiffs en pique, comprennent cependant quelques mches violettes qui forment un triangle. Le blond regardait son pote soucieux. Cela se voyait clairement. A sa mine dcompose. A sa voix a peine audible. A son regard compltement vide. Il ne va pas bien. Il est mme au bord du gouffre. Et son ami ne manque pas de le lui faire remarquer.


Oula ! Qu'est-ce que t'as mon pote ?
-Je vais trs bien, fait Ulrich d'un ton surement pas crdible.
-Oui oui, je te crois ! Ironisa le garon.
-Tu sais au moins quel jour on est aujourd'hui ? Soupira le brun.


Le blondinet fait mine de rflchir.


Bah on est Mercredi. Aujourd'hui, c'est couscous boulettes ! Je ne vois vraiment pas ce qui cloche !


Ulrich soupire de nouveau. Il regarde autour de lui tous les couples amoureux, son regard s'arrtant sur la jeune Hippone que le blond a appel : Yumi. Elle tait toujours toute seule. Mais plus pour trs longtemps. Oui car un jeune homme -assez beau, il faut l'avouer- s'avance vers elle, tentant surement de l'aborder.
Odd, ayant tout compris, pose une main sur son paule.


Va la voir.


Ulrich, une fois de plus, pris sur le fait, releva la tte, incrdule. Comprenant quelque secondes plus tard, les paroles de son colocataire -car oui, ils partageaient la mme chambre- secoue la tte.


Trop tard. On m'a devanc. Il a du lui offrir je ne sais quoi.
-Ou l'avoir invite au bal.
- Odd, tu ne m'encourages pas l ! Cracha son ami.
-Oui, mais vu la tte qu'il fait, elle a d l'envoyer bouler le William !


Le William repartait, paules basses, mine due. Ulrich fait un sourire en coin et avance. Le premier sourire de la journe. ‘‘L'amour vous donne des ailes'' se dit Odd en souriant. Une jeune fille arrte Ulrich dans sa course, une boite en forme de cœur dans les mains.


Bonjour mon Ulrich ! Fait une voix stridente.


Ulrich soupire, exaspr. Elisabeth -ou Sissi- est la fille du proviseur. Cette fille lui court aprs depuis la maternelle. Et lui, il la rejette depuis la maternelle.


Salut Sissi.


Sissi tend la boite rouge au jeune Ulrich. Ah ! Rien que tel que des chocolats d'amour pour avouer son amour ! Ulrich regarde nerveusement la boite et jette un regard en coin Yumi qui l'observe depuis longtemps apparemment. Elle a l'air en colre. Presque... jalouse... Ce serait comme un rve ! Le brun rougit, se e une main dans les cheveux -un geste qui fait craquer toutes les filles- et attrape le cadeau de sa prtendante. A peine allait-il la remercier, que quelqu'un la poussa. Ce quelqu'un tait la belle japonaise, toujours sur les nerfs. Elle s'attaquait -en mots- ouvertement elle. Mais Sissi ne se laissa pas faire, rendant les insultes de Yumi avec sa langue de vipre, habitue ce langage. Ulrich tentait de sparer les deux jeunes filles mais en vain. Yumi finit par dclarer d'un ton ferme, et bourr de furie :


Pour la dernire fois Sissi : Tu ne l'as pas intress, tu ne l'intresse pas, et tu ne l'intresseras jamais !


Et elle partit, sans pour autant ne pas jeter un regard agac au pauvre garon qui n'y comprenait rien. ‘‘Qu'est-ce que je disais. L'amour donne vraiment des ailes !'' pense Odd.
Ulrich ree une fois de plus les mains dans les cheveux, ne comprenant vraiment rien la situation. ‘‘Je rve, ou Yumi vient de me faire une crise de jalousie ?'' Odd rattrapa assez vite son ami.


Eh, t'as vu la crise qu'elle t'a faite ?


Ulrich hoche lentement la tte d'un geste positif. Il n'arrive toujours pas y croire.


Si avec ca, elle est pas amoureuse de toi, alors Einstein n'y connait rien en maths.


Ulrich re-sourit. Y'a-t-il peut-tre une chance, que Yumi Ishiyama, s'intresse a un naze comme Ulrich Stern ? Puis secouant la tte, il rplique presque aussitt aprs la remarque de son colocataire.


Avec Yumi, c'est copains et puis c'est tout.


Et sur ces mots, il s'en alla. Odd resta plant l une bonne minute avant de s'crier :


Couscous Boulettes !


Alors il se met courir en direction de la caftria. Ventre affam n'a pas d'oreilles.


0o0o0o0


Comment vont tes recherches, Einstein ?


Odd engloutissait son djeuner.


Ca peut aller. Mais je te jure que si tu continues manger comme ca, tu va servir mes recherches.

Aelita et Odd furent pris d'un petit rire, bientt suivis par Jrmie.


Mais, sincrement, commence Aelita. Comment fais-tu pour manger autant, ne pas exploser, et tre toujours aussi maigrichon ?!


Elle lui tapote le ventre en guise de preuve. Le gourmand se dgagea vivement et rpliqua :


Je ne suis pas maigrichon ! Je suis svelte !


Jrmie regarde de tous ctes. Ne trouvant pas ce qu'il cherchait, il se retourne vers Odd et lui demande :


O sont Yumi et Ulrich ?
-Devine Einstein. 14 Fvrier. Yumi. Ulrich. Comme par hasard c'est eux qui son absents. Alors ?


Quelques secondes de silence rgnrent. D'aprs les sous-entendus du goinfre, ils devraient trouver la rponse vite-fait. Jrmie s'exclama, presque joyeux :


Ils sont ensembles ?! Ou... A moins que...

-A moins que l'un d'eux ait pique une crise de jalousie ? fait doucement Aelita.
-Gagn Princesse ! confirma Odd.
-Et qui a fait le coup ?
-T'y croiras jamais : Yumi ! Cria Odd, fier
-Yumi ? Rpte Jrmie, comme pour comprendre.


Aelita hausse les paules, indiffrente. Heureusement, Odd ne l'a pas rat.


Hey, Princesse. T'es pas tonne, heureuse ou je ne sais quoi ?
-Non je ne suis pas surprise. Yumi me parle tous les jours.
-Ah, et propos de qui, spcialement ?
-Bah d'Ulrich. Ajoute tranquillement Aelita tout en sirotant son jus de fruit tandis que les deux garons se regardent, essayant de digrer les paroles de cette dernire.



0o0o0o0



Yumi rentre chez elle. Elle referme la porte, s'essuie les pieds et crie :


Hiroki, je suis l !


Elle monta directement dans sa chambre. Elle claqua la porte, posa son sac par terre et fit une chose qu'elle faisait trs rarement. Elle se laissait aller. Elle pleurait. Elle, Yumi Ishiyama. La fille intransigible. Presque insensible. Elle pleurait. Elle ne savait pas pourquoi, mais ds qu'elle s'enfermait dans cette chambre, sa carapace tombe. Elle crie et pleure de douleur.


Dsespre elle saute sur son lit. Allonge plat ventre, bras croiss sous sa tte, elle balanait ses jambes furieusement, comme pour se calmer. C'tait une sorte de refrain. Il tait rptitif. Elle avait des crampes. Mais, mme lasse, elle continuait. Elle a des secondes, des minutes des heures ainsi avant de relever la tte, court de larmes. Elle observait avidement les deux photos encadres et poses sur sa table de nuit. La premire reprsentait tout le groupe. Jrmie faisant le signe de la victoire aux cots d'Aelita qui souriait, mains dans le dos. Ulrich riait aux clats prs de son ami Odd qui portait un Kiwi enthousiaste. Elle, elle tait derrire eux. Elle se rappelle parfaitement de ce moment-l, tout le monde tait parfait pour cette photo sauf elle et Ulrich qui taient compltement crisps. Ulrich lcha ce qu'elle aurait pu appeler une vanne deux balles mais qui, sortant des lvres d'Ulrich, devenait si amusante. Elle clata de rire, et Ulrich, comme rassur par son rire, rit avec elle. Un sourire triste remonte sur ses lvres. ‘‘De trs bons moments'' se dit-elle. Mais ensuite son regard a la seconde photo. Elle et Ulrich, bras dessus, bras dessous. Ulrich souriait gentiment tandis que Yumi, telle une idiote, rougissait.


Mais, il faut dire que cette photo tait parfaite. Odd avait raison. Puis elle se demandait. Ulrich gardait-il toutes leurs photos ? Si oui, o ? Les regarde-t-il souvent ? Les aime-t-il ? Que fait-il ? Lui en veut-il ? Elle n'en savait rien. Alors, le regard absent, elle agit, semblable une automate, elle attrapa son cellulaire, et composa de manire machinale le numro. Elle le composait des qu'elle allait mal. Et l, elle allait mal. Alors, pourquoi aujourd'hui ferait exception la rgle ?


0o0o0o0


Ulrich tait allong sur son lit, observant le plafond, pensif. Il repensait a ce qu'il c'tait ce matin. Il se leva et se remit en position assise, toujours sur son lit. Des fois on le voyait sourire, puis, d'un seul coup, se crisper avant de froncer les sourcils en secouant la tte. Elle avait le droit d'tre jalouse. Et puis il devrait tre heureux, non ? Ceci montre qu'elle tenait lui. Mais non, elle avait dit ‘‘ copains et puis c'est tout''. Mais en mme temps, des ‘‘ copains et puis c'est tout'' ne piquent pas de crise de jalousie.

Les penses contradictoires fusent. Oui, non, peut-tre, ou pas, possible, impensable... A tel point que, las, il se rallonge, bras croiss sous son crane. Puis, sans crier gare, il se relve, avance vers son bureau o il ouvre un tiroir. Il en sort plusieurs photos de ses amis, en particulier Yumi. Yumi qui tait si belle. Yumi si gentille. Yumi si drle. Yumi si comprhensive et comprhensible. Yumi qui avait les mmes gouts que lui. Yumi qui a fait une crise de jalousie. Yumi, avec qui il est ‘‘copain et puis c'est tout''. Il soupire. Nostalgique, il revoit les photos. Et rien qu'en le voyant er du bon temps avec la japonaise, il souriait. ‘‘Le bon vieux temps...'‘ Puis, c'est sur les photos de sa belle que le brun s'endormit, particulirement fatigu de sa nuit blanche de la veille.


Debout Romo ! Il ne reste que deux heures avant le bal !


Rien. Il l'avait entendu, sans l'avoir entendu. Il tait conscient et inconscient la fois. Il tait ici et ailleurs. Ces heures o il dormait paisiblement mais o il entendait aussi les aboiements du chien, Kiwi. Il dcide de ne pas bouger. Cinq minutes ne le tueraient pas.


William et Yumi sortent ensembles !


En un sursaut, il releva la tte, comme s'il tait prs se battre contre n'importe quel monstre. Un peu comme si il tait sur Lyoko. Aux aguets, il tournait la tte a droite a gauche, cherchant le moindre ennemi, ou le moindre William . Mais il ne trouva que son ami Odd, les bras croiss, qui le regardait, apparemment amus.


Oh, si c'est pas meugnon ! Il s'endort sur les photos de sa jolie princesse Juliette !

-La ferme, Odd.


Se rendant compte du guet-apens, et ne prenant mme pas la peine de ranger les images parpilles sur le bureau, il reprend direction de son lit pour s'y asseoir. Il entendit soudain son portable sonner. Il plongea la main dans sa poche, saisissant son tlphone, il vit le nom de son appeleur. Yumi. Il dcide de ne pas dcrocher, mais aprs les insistances dingues de son ami aux mches violettes, il finit par rpondre.


All ? Yumi ?
-Euh... Ulrich... Je... J'avais besoin de parler quelqu'un.
Ulrich mit la conversation en haut-parleur, sur demande d'Odd.
-Ah, a ne va pas ?
- Hum... A vrai dire non.
-Et quel est ton problme ? Tu veux en parler ?

Apparemment, Ulrich avait compltement oubli l'incident du matin, ne se proccupant que de la sant -mme mentale- de son ‘‘amie''. Du cot des Ishiyama, Yumi jubilait intrieurement du ton presque de dtresse qui se faisait dans la voix du jeune homme.

-Euh... je ne sais pas.

D'un coup, Yumi prit peur. Et si ses confusions la mneraient sa perte ? Peut-tre qu'Ulrich en a tout simplement marre de ses dcisions qui varient trop vite son gout. Ulrich, de son cot, la comprenait. Le age par des doutes, surtout cette phase de l'adolescence, tait tout a fait comprhensible. Il soupire et attend. Ils ont souvent l'habitude d'attendre que l'un d'eux reprenne la parole. Le silence n'est pas lourd. Ils sont simplement rassurs par la respiration de l'autre. Apres une dizaine de minutes es couter le souffle de l'interlocuteur, Yumi reprend :

-Je suis prte. Enfin, je crois...
-Je ne te force en rien Yu', tu sais....

Une seconde victoire pour Yumi, elle se sentait de plus en plus en confiance. Il s'inquitait. Lui parlait doucement. L'appelait par son surnom. Tout redevenait comme avant.... Enfin, presque...

-Non, c'est bon.

Entendant la voix peu sure et trs hsitante de son ‘‘amie'', Ulrich prfre parler doucement, sans la brusquer.

-Ne t'inquite pas. Prends tout ton temps, je reste l.

Alors que Yumi souriait, moral dj moitie remonte, Odd ‘‘charriait'' son ami en faisant des gestes compltement dplacs.

-Tu sais, je n'aime pas quand on se dispute.
-Crois-moi, moi non plus, Yu'
-Et j'ai peur.
-Peur de quoi ?
-Du changement. Que la vie change. Nos esprits aussi. Ainsi que nos relations tous les cinq.

Yumi parlait prcisment d'Ulrich et elle mais ne voulait pas le montrer, ayant trop peur d'tre rejete.

-Moi aussi j'ai peur. Puis j'observe Odd. Odd, il n'est pas prs de changer. Un ventre sur pattes ne change pas. Et Aelita et Jrmie aussi ne changeront pas, toujours des petits timide compltement amoureux.
-Et... et nous ?

Ulrich respire longuement, rflchissant sur comment tourner ses penses en des mots rassurants.

-En fait, tout le monde change. Mais d'une faon diffrente. Odd changera, dans le physique peut tre. Mais il fera toujours des vannes a deux balles. Jrmie et Aelita, eux, seront toujours des petits Einstein. Mais peut tre vont-ils tre moins nerveux. Vont-ils changer de faon de penser. Nous, c'est pareil. Et je crois qu'on est en plein milieu de ce changement.
-Et, c'est grave ?
-Non, comme on dit, il n'y a que des imbciles qui ne changent pas d'avis.
-Oui... Oh non, on va tre en retard pour le bal !
-Ouais. Surtout que je veux voir nos petits amoureux ! Aelita et Jrmie, c'est pour la vie !
-T'as raison. Au fait, merci de m'avoir remonte le moral. T'es bien le seul a pouvoir le faire.
-De rien, gente dame.


Et ce fut sur leurs rires que la conversation se finit.
Des que le brun rangea son portable le blondinet s'cria :


C'est dcid, tu l'invites au bal !


Ulrich soupire et se retourne vers son ami.


Sinon quoi ? fait-il, ironique.
Sinon, je te la pique, ta Yumi.


0o0o0o0


Ulrich, Odd et Jrmie sont adosses a un mur, dans la cour. Il fait nuit. L'air n'est pas trs froid. Les garons sont bien habilles. Ulrich porte un smoking noir, Odd porte une chemise blanche et un pantalon bleu alors que Jrmie est vtu d'une chemise noire, d'un pantalon noir et d'une veste rouge. Ils discutaient tranquillement, mais on sentait bien qu'Odd et Ulrich sont en froid. Puis, vinrent les jeunes filles. Aelita avanait. Dans ses cheveux roses, deux belles barrettes blanches sur les cots. Elle porte une belle robe bleu, qui s'arrte a ses chevilles. La robe que portait Yumi tait tout simplement...Magnifique. Une longue robe chasuble, rouge et noire, un peu cintre vers ses hanches, mettant en valeur sa taille de gupe. Ses cheveux, ramasses en un chignon, tait un peu dfaits et en batailles, ce qui rajoutait du charme a la jeune japonaise. Alors qu'Ulrich la dvorait des yeux, un sifflement d'iration se fit entendre.


Ouah, les filles vous tes superbes ! fait Odd.


Jrmie continuait de regarder Aelita et Ulrich, Yumi. Tous les deux taient bouche be.


Ulrich, tu ressemble Jrmie l... Ah non, excuse-moi, Jrmie ne bave pas.


Ulrich releva les yeux vers son '‘ ami''. Il lui lana un regard tueur avant de revenir vers l'asiatique.


Salut les garons !
-‘Lut.


Le petit groupe rentre dans le gymnase -amnag pour le bal- surveilles par Jim Morales, leur professeur de sport. Arrives l-bas, Odd et directement entraine par son amie Samantha. ‘‘Un problme en moins'' se dit Ulrich, presque heureux. Comment peut-il ‘‘lui piquer sa Yumi'' si lui-mme, il a une cavalire ? Jrmie invite Aelita a dans et Ulrich Stern reste l. Sans cavalire.


Ils vont bien ensembles, non ? fait Yumi en regardant les deux couples qui faisaient partie de ses amis.


Ulrich acquiesce. Il pse le pour et le contre. L'inviter ? Ne pas l'inviter. Rejet, accept. Il dcide de se lancer.


Euh, Yumi ?
-Oui ?


Le beau brun se e une main dans ses cheveux. Il est trs nerveux, et ca se voit.


Tu veux bien tre ma...cavalire ?


Yumi relve la tete, surprise. Elle le regarde avidement. Alors qu'Ulrich pensait qu'elle allait ref elle accepta avec plaisir. Il sourit et la japonaise ajouta, les joue rouges :


Enfaite, j'attendais que tu me le demandes.


Et cette parole a le don de mettre nos deux amis trs mal alaises mais heureux a la fois. Ulrich souffle un coup et se lve : un slow vient de dmarrer. Il tend sa main Yumi qui sourit et accepte son invitation silencieuse en lui donnant sa main.


0o0o0o0


Yumi, un problme l... Fait Ulrich.


Apres le slow, il a vu ‘‘miss chochotte'' et s'est rassis prs de la brune.


Un problme ? Quel genre de problme ?
-Tu te rappelle quand je t'ai aide avec le proviseur ? Grace Sissi ? Commena-t-il, anxieux
-Oui...
-Bah, en change, je dois lui accorder un slow pour la St-Valentin.


Yumi soupire. La soire commenait bien. Un peu trop bien pour que quelque chose -ou quelqu'un- ne vienne la gcher. Elle relve la tete, le visage ferm.


Et bien, qu'est-ce que tu attends ? Vas-y !
-Mais... ca ne te drange pas ?
-On est copains et puis c'est tout, non ? Alors, pourquoi ca me drangerait ?


Ulrich acquiesa. Un peu triste et bless par les paroles de la jeune fille, il s'en alla vers la fille du proviseur qui jubilait. Un slow avec Ulrich, et une dispute avec Yumi et lui. Ca s'appelle du deux en un, et du gnie.


Yumi observait ‘‘le couple'' danser. Elle les trouvait proches. Un peu trop proches. Ulrich ne s'intressait donc pas elle ? Elle se faisait des ides ? Mais avec leurs conversations qui durent des heures, de son invitation timide pour le bal -qui, soit dit en ant, tait totalement craquante- et son invitation a danser, elle pensait que... Elle secoue la tete, comme pour chasser ses penses. Elle n'en pouvait plus. Ses yeux son esprit mais aussi son cœur allaient exploser face a ce spectacle plus que dsagrable. Elle se lve, sche ses joues, mouilles par quelque larmes, et s'en alla en courant.


Ulrich, vers la fin de la chanson, voulait s'expliquer avec Yumi. Mais en se retournant, elle n'tait plus l. Il savait qu'elle ne pouvait pas quitter l'cole. Donc il sortit dans la cour, la cherchant en vain. Mais, si elle se sentait mal, il savait parfaitement ou elle se trouvait.


Alors que Yumi, assise sur un banc spcial, pleurait et se dfoulait, Ulrich avanait, derrire elle. Il s'approchait doucement et posa sa main sur ses paules. Un frisson que l'on ne pouvait qualifier de dsagrable, les parcourut tous deux. Yumi, rien qu'en sentant sa faon spciale de lui poser les mains sur les paules, ne se retourna mme pas. Elle savait que c'tait lui, sa faon de la tenir, une faon tendre et possessive a la fois. Elle sourit mais se souvient immdiatement du visage d'Ulrich prs de celui de Sissi.


Va-t-en.
-Mais enfin. Yumi, qu'as-tu ?


Ulrich s'assit prs d'elle et la japonaise se tourna vers lui, oubliant compltement de scher ses larmes qui coulaient encore. Et quand Ulrich la vit comme ca, si faible, si triste, si fragile, il la prit dans ses bras, pour la consoler. Et elle fit quelque chose qu'elle n'avait jamais fait. Elle se laissa aller, prs de quelqu'un. Ulrich savait que Yumi ne laissait que trs peu paraitre son vritable fond, doux et fragile. Et sachant qu'il tait le premier a en ‘‘profiter'', le fit sourire. Apres vingt minutes es l, Yumi se dcida briser le silence.


Je te conseille d'aller au gymnase, ta Sissi doit te chercher, cracha-t-elle.
-Pardon ? Mais ce n'est pas ma Sissi et je m'en fiche pas mal de sa vie.
-Oh, ne cherche pas ! Je vois que tu commence a vraiment l'apprcier.
-Mais je... Dis, tu es... jalouse ? Demande Ulrich.


Yumi croisa les bras et tourna de l'autre cot. Elle savait que si elle ouvrait la bouche, elle se rvlerait encore plus qu'elle ne l'a dj fait.


Tu es jalouse ! Elle est jalouse-euh ! Elle est jalouse-euh ! Chantonne Ulrich vraiment heureux.


Yumi se retourne, qu'est-ce que ca peut lui faire ? Soudain, Ulrich se relve et tend sa main a Yumi.


Viens, je te montre un truc.


Apres une longue hsitation, elle lui redonna sa main. Il l'emmena vers sa chambre, en vitant soigneusement leur professeur de gym. Arrives a destination, Ulrich s'assit, et l'asiatique revisita sa chambre. Elle s'avana vers le bureau et vit les photos qu'Ulrich avait oublies de ranger.


Tu les garde toujours ? demanda la geisha.


Ulrich hoche positivement de la tete, se ant une nime fois la main dans les cheveux. Yumi les regarde encore et sourit. Un peu console, elle rejoignit son ami et s'assit avec lui, sur son lit. Apres quelques minutes de silence, le brun se baisse, cherche sous son lit et remonte, une petite boite a la main. Yumi le dvisage. Ulrich ouvre la boite, laissant paraitre un magnifique pendentif qui forme un cœur rouge. Il le tend a Yumi.


Tiens, c'est pour toi.


Et, il se positionne derrire elle, place le collier sur son coup et le referme. De nouveau, un frisson parcourt les adolescents.


Il est magnifique. Mais... Pourquoi tu me l'as offert ? Demande-t-elle tonne.


Ulrich rougit et regarde furtivement le calendrier avant de poser ses yeux sur le chien. Yumi, ayant compris, partage d'un coup la gne d'Ulrich.


Je... je ne sais pas quoi dire. Ou quels mots employer pour...

-On n'a pas besoin de mots, tu sais...


Alors Ulrich, sur un lan de courage, posa une main sur la joue fraiche de sa belle. Il avanait, lentement, ne voulant pas la presser, et si elle ne veut pas, elle n''aurait qu'a se dgager. Mais elle ne se dgage pas. En vrit, elle est ptrifie, ne sachant quoi faire. Fuir ? Non. Avancer ? Non. Alors elle resta interdite et se laissa faire. Et Ulrich l'embrassa.


0o0o0o0


Les adolescents taient allongs sur le lit du garon. Depuis, le baiser, ou ce qu'eux appelaient : La Chose, ils n'avaient pas parl. Ulrich dcide de briser le silence.


Copains et puis c'est tout ? fait-il d'un ton de plaisanterie.


Yumi gloussa. Oui, elle, Yumi Ishiyama, gloussa. Comme une de ses pimbches sans cervelle. Elle rpondit de la voix la plus srieuse au monde.


Non. Je crois... Je crois que j'aimerais plus...


Le garon n'en revenait pas. Il ressentait en lui une sorte de renaissance. Il sourit simplement mais ressent un feu d'artifice et plein de nouvelles sensations. Yumi ressentait la mme chose. Un double klaxon se fit entendre. Yumi se lve.


C'est mon pre.


Ulrich la voit partir. Et si demain, elle fera comme si de rien tait ? Et si... Ulrich n'eut a peine le temps de formuler cette pense que la belle geisha alla vers lui en l'embrassant sur la joue et repartit presque aussitt.


0o0o0o0


Sur son lit, Yumi sourit niaisement. Elle regarde sans se lasser l'image du beau brun. Elle s'effleurait lentement les lvres, comme si elle avait encore du mal y croire. Puis elle vit son pendentif. Sous ses airs agressifs, Yumi peut vraiment tre fleur bleue des fois... Mais elle n'allait pas changer aussi vite. Cela va mettre du temps. Et dans sa tete, elle contredit quelque chose de flagrant. ‘‘Non ce n'est pas cause d'Ulrich que je change. Une Ishiyama ne change jamais pour un garon'' Mais elle n'avait pas remarque a quel point elle avait dj change. Mais ce n'est pas a cause d'Ulrich. Apres tout, ils ne sont que ‘‘copains et puis c'est tout'', non ?

Fin


Commentaires
Note :
0
Commentaire de Sophia_DellaRobbia - Post le 08-10-2015 21:58

Super !! J'ai vraiment aimer l'histoire de A a z !! 20/20 !! (love)

Note :
20
Commentaire de MissLyokoFan56 - Post le 03-05-2015 14:46

Excuse moi, j'ai oubli de te mettre une note ! :( 20/20 !!! (love)

Note :
0
Commentaire de MissLyokoFan56 - Post le 03-05-2015 14:45

WOW ! :O Ta fiction est gniale !!! Bravo toi ! Tu as beaucoup d'imagination ! (love) C'est juste SU-PER-BE.

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