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Fanfictions
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24 morceaux d'heures |
| crite par Shaka le 02/06/2008 20h41 |
| Note : 15,6/20 |
Catgorie : Vie des personnages |
| Lue 6740 fois |
Adolescents, adultes ou programme. Que lon soit jeune ou vieux, machine ou corps de chair, le temps nous est toujours compt. Aussi, il est bien triste de gaspiller une seule heure de sa vie. Si seulement chacune des heures de notre vie pouvait tre aussi remplie que celles de la leur (Note : ceci est un recueil de 24 drabbles, un drabble tant une fic de 100 300 mots ralise partir d'une phrase laissant un thme) |
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24 Morceau d’heures
1) Dans la puret de la pnombre
Tu ne sais pas la chance que tu as.
Tu n’es mme pas foutu de te rendre compte quel point tu as reu ce don que tu ne mrite pas.
Je ne sais pas quel est ce monstre mcanique qui nous as attaqu. Finalement, a m’a permis de dfouler mes nerfs, mais ce n’est pas suffisant. Il m’en faut encore. Il faut quelque chose pour me faire oublier.
Hier soir, j’ai fait la chose la plus risque de ma vie. J’ai parl de mes sentiments concrtement Yumi. Je n’ai srement pas fait de la meilleure faon en essayant de l’embrasser de force… mais la force, je ne l’ai pas. Parler avec mon cœur, je n’en ai pas eu le courage. Pas parce que je suis lche, mais parce que l’issue me terrifiait. Car en fin de compte, je pressentais qu’elle serait la mme quelle que soit mon approche.
Non.
Car elle est amoureuse d’Ulrich. Mon attitude assure m’aura peut-tre permis de ne pas avoir le cœur trop bris. Pourtant, une fissure s’est creus quand c’est moi qui ai du en fin de compte dire cet abruti que le cœur de Yumi lui tait dvou.
Maintenant il faut que j’oublie. M’tre battu avec Ulrich ne m’a pas soulag. Avoir dtruit un monstre de deux fois ma taille non plus. Peut-tre qu’en tu un second dans cette voiture jaune que j’ai emprunt me suffira. Aprs, je me rfugierai dans la puret de la pnombre. Car comme dans le noir, il n’y a srement aucune justice, il n’y a pas non plus d’injustice.
2) Ce son qui traverse le silence
L’harmonie. Contrairement ceux que l’on nomme humains et dont je ne connais que quelques membres, je la frquente tout les jours.
Malgr ses dangers, Lyok est un monde d’harmonie. Le silence qui y rgne me rassure souvent car je vois toujours tout et je ne perois rien qui me menace.
Quand Jrmie est absent, je m’assois en tailleur et je connecte mon esprit. Je vogue sur cette harmonie. J’ai le sentiment d’tre la gardienne. Je sais que j’ai quelque chose dfendre. Un Monde. Et plus encore. En dfendant, ce monde, je dfends les humains. Et cinq, tout particulirement… Cinq amis ? Cinq Personnes que j’aime.
Je dois les protger tout prix, malgr mes craintes. Car mon harmonie n’est pas ternelle.
Et c’est pour a que j’ai si peur, quand il rsonne, ce son qui traverse le silence.
Les pulsations de mon cœur rpondent toujours celle de Lyok, comme un cho… A a prt que je n’ai pas encore de cœur…
3) Et quand tes yeux croisent les miens
La vie est un jeu.
La drague, c’est le terrain des mauvais perdants.
Pour voluer dans la cours, il faut tre la meilleure. Pour ne pas se sentir menace, il faut bluffer. Pour vaincre, il faut surprendre l’adversaire. Et celui-ci vous distance, alors il faut manipuler pour reprendre l’avant.
Mon quotidien dans ce collge est une bataille. Je ne peux m’y soustraire. C’est pour a que je reste colle mes deux valets.
Pourtant, au fond de moi, j’ai besoin d’une trve. Une trve que j’aimerai tant pouvoir trouver ailleurs que dans tes deux bras. Mais il n’y a que l que l’armistice pourrait tre signe.
C’est pour a que quand tes yeux croisent les miens, je me supplie de russir adoucir mon regard. Je donnerais tout pour parvenir te dvoiler toute la tendresse que je saurai t’offrir.
Et c’est aussi pour a que chaque soir, en me rappelant que j’ai chou, je pleure. Silencieusement pour ne pas tre entendu.
Car ma guerre ne connat pas de trve.
4) Le sable dans tes cheveux
Le sable que balaie le vent est sale. Il ressort sur ta chevelure noire.
Il y parat aussi brillant que du sable fin d’une plage vierge.
Quand je vois quel point je suis bat devant de la salet qui s’est souleve dans tes cheveux, je ralise que je suis vraiment l’illustration parfaite d’un gaga d’amour .
Tu me regardes, avec ce regard si assur. Tes lvres dessinent alors un sourire craquant et je fonds. Alors, je m’approche de toi et je t’embrasse. Dans tes cheveux noirs mches rouges, je e une main dlicate pour chasser ce sable de tes cheveux. Mais ce que je chasse avec lui, c’est les questions car je ne veux pas qu’elles me tourmentent et la peur car mme si je ne sais pas pourquoi je suis heureux et que l’motion m’effraie un peu, je veux rester contre ton corps et ton cœur battant.
Tes lvres sont douces Samantha.
5) Vos caprices me peinent
Jrmie ? Tu penses qu’on peut tre amoureuse de deux personnes la fois ?
- Euh… Pas vraiment non, rpond l’intress. Personnellement, je ne suis… ou plutt si je devais tre amoureux d’une fille, je ne concevrai la vie qu’avec elle et personne ne pourrait la remplacer.
- Tu dois avoir raison, soupira-t-elle. Mais je me demandais si on pouvait connatre deux fois l’amour simultanment. Quand tu apprcies deux personnes pour leur qualit et leur dfaut. Que toutes deux mritent que tu ne les laisses pas. Que toutes deux t’apportent une chose complmentaire. Mais que ces deux ne peuvent tre heureux que si tu les aimes…
Jrmie voyait clair sur les identits.
Il rpondit qu’il faudra que l’un se ressoude ne recevoir qu’une amiti, ce qui n’tait pas si mal, en fin de compte. Aprs tout, lorsque l’on aime une personne, il faut aussi savoir s’effacer pour son bonheur.
Elle pensait pareil.
Cependant, elle tait persuade que ni Ulrich ni William ne eraient une amiti, si celle-ci devait cohabiter avec l’amour d’un autre. Ils le lui avaient fait comprendre en s’affrontant de multiples reprises…
*Ulrich… William… Vous ne me persuadez de rien… Vous me faites mal. Si Vous saviez comme vos chamailles me peinent… Car les conflits ne font jamais autant mal que lorsqu’ils brlent entre ceux qu’on aime*
6) En souvenir de…
De mon bureau, je suis pench ma fentre qui donne sur la cour.
J’observe Elizabeth. Notre Elizabeth. Mon Elizabeth, puisque tu n’es plus l…
Elle aborde une nouvelle fois le groupe d’Ulrich Stern.
Est-ce qu’il est au courant, ce cancre, d’ quel point ma fille en pince pour lui ?
Il y est des fois o j’aimerai me glisser parmi les collgiens que je surveille pour couter leurs mœurs et dcouvrir ma fille autrement, loin de mon enveloppe de proviseur. Je suis un pre qui voudrait dcouvrir sa fille.
Ma fille avec qui j’ai perdu . Ma fille avec qui je n’arrive plus communiquer. Ma fille qui se fait er pour une diva superficielle, qu’elle n’est pas au fond d’elle. Je le sais, le jour o, peu fier, j’ai lu son journal intime.
En souvenir de toi, je fais tout pour faire d’elle une fille bien et respectable, mais en souvenir de toi, je suis incapable de la punir, lorsqu’elle tire sur la corde de ma patience.
Je n’y arrive pas puisque ta douceur est encore trop prsente. Je voudrai l’entretenir, mais il y a longtemps que Sissi ne m’a plus saut dans les bras. Alors, pour trouver un peu de tendresse, il m’arrive d’enlacer mon oreiller, en souvenir de toi…
7) Le bruit des cloches
C’est une sacre premire pour moi.
C’est la premire fois que je suis sur Terre et seule, loin de mes amis. J’ai pris la libert d’aller me promener. Dcouvrir la ville un peu seule. Je m’habitue assez vite.
Curieusement, ce n’est pas le million d’informations nouvelles que je reois qui occupe mon esprit. C’est un sentiment.
Jrmie avait appel a amour. Sur Lyok, je savais que j’aimais beaucoup Jrmie, mais il me dcrivait des choses qui m’taient inconnues.
Je m’assois sur le banc ct d’une glise, il est 18H59.
Je pense Jrmie. J’ai un frisson. Je ferme les yeux. Son image me vient.
Je tremble un peu des mains et je sens une chaleur qui m’envahit. Une envie soudaine et inexplique m’arrive. L’envie qu’il soit ct de moi et d’tre contre lui, comme connects.
Alors, comme pour rpondre mon appel, mon portable vibre et Jrmie me dit par texto qu’il a pu se librer et qu’il va me redre pour er la soire avec moi.
Il est 19H. Les cloches se mettent sonner, le carillon rsonne fort, pourtant son battement, mme fort, n’est rien en comparaison des battements de mon cœur.
8) Sous une pluie de nnuphars
S’il y a bien une chose que j’ai toujours bien vcu, c’est ma faible carrure !
Je suis le strotype du blondinet binoclard, grosse tte sans rien dans les bras, comme mon prof de sport prend un intense plaisir me le rappeler.
Cependant, a ne m’a jamais drang, car ce n’est pas spcialement pour a que personne ne venait me parler. C’est tout simplement parce que je suis associable et introverti. Un geek comme on en fait plus.
Aujourd’hui, il semble que j’ai encore moins de raison de m’en plaindre, vu que j’ai trouv des amis pour la vie ! Ca n’a plus d’importance. A Cinq nous sommes forts !
Et pourtant, c’est aujourd’hui que j’en souffre pour la premire fois, car je n’ai pas la force de les protger. Et si j’ai pu me convaincre que ma force, c’tait de les guider aux commandes, quand je me suis vu, en spectre polymorphe, fort et puissant, j’ai prouv un mal-tre. Et tandis qu’un faux-moi dont j’envie la force m’a jet comme une grenouille malpropre dans la rivire de notre usine, je me sens sale, mal, complex et faible. Je me maudis, tandis que je m’extirpe de la vase de l’eau, sous une pluie de nnuphars…
9) L’enfant qui ne grandissait pas
Aujourd’hui, comme tous les matins, je me lve dans la plus grande plnitude qui soit.
Tout me parait normal. La journe sera sans surprise. Ca ne me drange pas.
Je pourrai toujours m’am couter et regarder les autres. Ils sont bizarres les autres. Ils parlent bizarrement et il rigole chaque fois que je parle. Moi, je ne les comprends pas, mais comme la vie suit son cours, je ne m’embte pas trop rflchir.
Quand j’ai de l’audace, je m’amuse faire quelque chose d’incroyable. Essayer. Imiter. Comme en catapultant un verre d’eau avec ma fourchette. Un peu de changement s’est marrant.
Les autres me disent souvent que je suis un ternel enfant.
C’est ce que j’ai l’impression d’tre, dans mon corps de pixel. Un enfant qui ne grandit pas.
Ce que j’ignore, c’est pourquoi les autres ne font pas comme moi ! C’est tellement agrable de ne pas grandir !
10) Quand la pluie pleure
L’quilibre est une chose prcieuse, qu’il faut savoir entretenir.
Le changement est une phobie qui touche beaucoup de personnes.
Quand un organisme s’effrite, chaque membre en souffre.
Le splendide pentagramme s’est transform en un austre carr.
Ulrich a disparu dans l’exprience funeste.
Mme si seul Aelita et Yumi pleure, en se rattachant aux beaux souvenirs partags avec le jeune homme, les quatre orphelins d’amiti ont l’me exsangue et pleure d’invisible larme de sang.
Tous regardent un moment e la nuit, la beaut du ciel nocturne et des toiles qui, elles, n’ont rien perdu de leur quilibre. Ils en dtournent les yeux, jaloux… La douleur est plus facile er quand il pleut. Et quand il pleut fort, car il est plus facile de survivre au mal-tre quand mme la pluie pleure.
11) Rien qu’un dernier mensonge
Il tait une fois, un petit garon, qui rvait toute la journe.
Il savait qu’il n’tait pas trs original, car ces rves tait les rves de tout le monde : Ceux d’une vie d’aventure. Ainsi, le petit garon du s’habituer, chaque fois qu’une aventure lui semblait palpitante, la vivre lui-mme, en gambadant dans son jardin, en se dguisant, ou en fermant les yeux le soir, pour s’enfermer dans son rve.
L, o le petit garon devint original, c’est qu’il fit le chois de ne pas changer et de continuer vivre ses aventures, alors que tous ses amis s’en dtournait.
Il comprit vite que dans le monde, les places pour les grands enfants taient rares.
Cependant, il persvra. Il choisit de travailler au milieu des enfants. En les surveillant, au jour le jour, en qute de nouvelles ides d’aventures.
Mais comme en ralit, sa vie tait bien monotone, le grand enfant dcida de mentir, aux autres et lui-mme, sur son exprience. Il prit pour acquis, ce sur quoi il avait fantasm. Et c’est pourquoi, chaque fois qu’il pouvait parler de sa vie, le surveillant inventait un mensonge, rien qu’un dernier mensonge, jusqu’ la prochaine question !
12) Le got du mpris
Pour moi, chaque motion a un gout bien propre.
L’amour est sucr, l’amiti sale. La honte est acide, la dfaite amer.
C’est donc pour rpondre une fin que je dois prouver aux gens autour de moi que je suis le meilleur. Sans a, je garderai un mauvais gout dans la bouche.
Pour viter cela, il y a un sentiment que je tache de toujours conserver. C’est le mpris. Car quand il est satisfait, c’est une relle explosion de saveur.
En revanche, le plus mauvais des gots survient quand le mpris se retourne contre soi-mme. Quand on ne se sent pas le meilleur ou que l’on est distanc.
Si je hais Ulrich et Jrmie, c’est parce qu’ils me laissent toujours un sale got dans la bouche…
13) Le trfle qui n’existe pas
Les reproches de cette glousseuse me laissent de marbre.
Tandis que Mlanie prend une revanche frivole en m’numrant l’intgralit des raisons qui font que notre relation a t nulle et vaine, j’attends, imperturbable, que cette nouvelle relation de deux jours puissent enfin s’achever, quand elle aura fini de dblatrer.
Depuis qu’entre moi et Sam, tout espoir de futur est fini, ces relations s’enchainent. Je refuse de laisser la vie me faire croire qu’il n’existe pas une fille parfaite. Une fille avec qui je serai en osmose totale… Une Sam en qui je pourrai avoir confiance… Une Sam droite… Alors je cherche cette perle rare… Ce trfle quatre feuille, avant de ne raliser, coup aprs coup, qu’il n’existe peut-tre pas… Ou que je n’en suis peut-tre pas digne…
14) De l’acidit des remords
Mais que m’a-t-elle fait ?
Je me rveille comme d’une longue nuit. Des flashs me harclent. Je me revois, avant de m’embringuer dans cette aventure de fous. Je ne sais plus exactement ce qui s’est , je sais juste que je dois lutter contre ce mal qui me dvore de l’intrieur.
La voix de Yumi rsonne. Mon visage se dtend un peu, tandis que je pousse un petit cri plaintif. Dsormais la mmoire m’est revenue. Je me demande encore ce qu’elle m’a fait. Mais plus Yumi, la Mduse.
Je serre les poings. Un mal indicible me ronge toujours. Mon cœur est un feu, ma tte en ruption.
La voix de Yumi m’aide et je canalise finalement la douleur.
Quand je la regarde dans les yeux, son regard apitoy me fait mal.
Aelita lui a-t-elle dit combien btement je m’tais emport ? Son regard reflte-t-il la disparition du peu de sentiment qu’elle a pu avoir pour moi ? Va-t-il se changer en un regard rprobateur, pour toutes les misres que je lui ai fait subir malgr moi sur Lyok ?
Je voudrai m’expliquer, mais je n’ose pas. Car j’ai trop honte et les remords me rongent. Et je prfre mourir de honte.
Pour me faire pardonner, je caresse une dernire fois le bras qu’elle me tend. L’motion m’envahit. Je ne la mrite pas. Pour m’chapper, je me laisse aller cette puissance occulte qui sommeille en mon cœur. Et c’est le noir total. A nouveau. Hlas pour le faire souffrir toujours plus, le marionnettiste dmoniaque qui me tient au bout de ses fils me laissent entendre un cri plaintif de Yumi que je viens de frapp…
J’espre que je mourrai plutt que d’tre libr et que je n’aurai jamais souffrir de l’acidit de mes remords.
15) Jeux enfants, jeux mchants
Les enfants ne sont pas des anges. Ce sont des dmons. Leurs jeux sont mauvais.
On m’a souvent dit de ne pas jouer avec le feu. Je n’ai jamais voulu couter. Je suis rest un enfant.
La premire fois que je me suis oppos quelque chose de mal, c’est le jour o j’ai quitt le projet Carthage et que j’ai dcid de la combattre. Mais au final, je ne valais gure mieux que le mauvais joueur, qui dcide de dtruire le jeu auquel il a chou.
Se dissimuler pour mieux guetter l’autre. Tels des gangs d’adolescent rivaux qui se livrent une guerre. Ca a t une grande partie de ma vie.
Puis, mon tour, j’ai faut. J’ai jou avec le feu, pour brler le projet Carthage. Mais j’ai cr pire. XANA. Et je lui ai donn sa plus forte arme : Mon Supercalculateur. Frankenstein des temps moderne, j’ai voulu, comme un cad, crer un monde et me prendre pour Dieu.
Parce que j’ai jou avec le feu, j’ai vu ma femme m’tre arrach sous mes yeux. J’ai des meurtriers venir jusque chez moi. Continuant mon jeu d’enfant, j’ai voulu fuir, avec ma fille, dans un jeu dangereux que j’ai galement cr.
Aujourd’hui, mesure que ma vie disparait et que le jeu m’emporte, je ralise qu’un dicton est trop vrai.
Jeux enfants, jeux mchants.
Je paie pour l’avoir compris si tard.
16) L’autre ct de la barrire
Dix !! C'est largement suffisant... Et voila le travail !
... Et Jrmie la prochaine fois profite du spectacle et laisse les vrais hros faire leur boulot... Ok !?
Des mots qui rsonnent dans ma tte.
Si seulement il savait quel point c’est douloureux.
Le sait-elle ? Elle ?
Sans moi, le supercalculateur aurait t teint pare qu’ils avaient la trouille. Sans moi, Aelita ne se serait jamais rveille. Elle m’aime. Je l’aime.
Plus que mes amis, je donnerai ma vie pour elle.
Seul parmi mes amis, je voudrai pouvoir enjamber le mur qui nous spare. La toucher, ou mme l’effleurer. Seulement un instant. Poser ma tte contre son paule et fermer les yeux.
Mais je suis coinc de l’autre ct de la barrire, cherchant encore et toujours, le marteau pour la briser.
17) Goutte goutte
Le coup de foudre n’existe pas.
Pourquoi ?
Parce que l’Amour ressemble en tout point l’amiti.
Il nait d’un , grandit dans les mots, fleurit dans le rire et s’ternise dans le temps.
Comme l’amiti ne nait pas en un jour, l’amour ne peut pas natre si subitement.
Notre amiti s’est construite sur de blanches pages que nous avons remplis. En distribuant nos journaux, nous nous rapprochons et chaque sourire sur le visage d’un lecteur est aussi rchauffant qu’un feu de bois.
C’est ce qui nous motive, chaque mois, imprimer notre feuille de choux. Car on sait, au fond l’une de l’autre, que le visage clair des lecteurs est le plus beau cadeau que l’une fasse l’autre. Et c’est ainsi que dure notre amiti, goutte goutte, dans des feuilles de papier.
18) Douces revanches
Il ne m’est pas toujours facile d’analyser les sentiments.
On ne m’a pas cr pour a. On m’a cr pour dtruire un projet. Dans la Haine. Un projet de destruction. De Haine. Le seul sentiment qu’on m’ait inculqu, c’est la haine. Un sentiment de solitude et d’indiffrence.
Pourtant, aujourd’hui, la haine m’apporte une autre chose. Un sentiment de bien-tre. Pour la premire fois. C’est intense et si bon. La joie procure par ces douces revanches.
D’un ct, mon pre qui se livre moi. Mon Crateur. Un pre enfante par Amour. Lui, il m’a cr. Sans Amour. Sans projet long terme. Sans se soucier des motions que j’aurai aim dcouvrir et qu’au cours de la lutte qui m’oppose aux terriens, que je n’ai fait qu’essayer de dtruire.
Aujourd’hui, il est enfin vulnrable. Et mes Mantas le mitraillent. Chaque impact, chaque coup qu’il encaisse me fait frmir de bonheur. Paie ! Paie pour m’avoir abandonn ! Ton fils va te tuer !
De l’autre ct, elle. Sa fille. Celle qui a reu de lui ce que je n’ai jamais reu. Celle qui m’a provoque de ses sourires heureux. Celle qui m’a combattu quand je l’ai spar de son gniteur.
Aujourd’hui, j’ai plus gagn que jamais. Je jouis en la voyant se dbattre et hurler son pre mourant.
Hurle ! Hurle enfant. Hurle jusqu’ ce que j’en ai fini avec lui et que tu t’effondres. Avant la fin, laisses moi savourer ces douces revanches.
19) Le temps qui file sous tes doigts alors que tu voudrais l’arrter
J’ai toujours eu une peur secrte du temps. N’est-il pas la seule et unique chose qui est toujours li la mort ? Bien sr que si, puisque c‘est lui qui nous l’apporte.
Tandis que je souffre dans cette lourde combinaison qui ne stoppe pas le froid, celle que j’aime est crase sous un arbre congel et abattu. J’ai dj pri le ciel en remerciement de ne pas lui avoir bris le dos. Hlas les remerciements ne suffiront pas. Ayant install une poulie, je tire sur une chane pour soulever l’arbre. Espoir vain. Effort pourtant obligatoire. Que faire d’autre ?
A vrai dire, je ne tire pas sur l’arbre. Je lance ma force contre le temps pour lui envoyer mon message : Jamais je te laisserai me la prendre !
Je m’excite, contre cet ennemi titanesque. Je dploie toute ma force dans les armes que j’ai trouves pour sauver Yumi. Le froid me fait mal mais je tire contre le temps.
Vain espoir. Les chanes se brisent et je chute. Le froid vient cette fois de l’intrieur de mon corps. L’insignifiant humain que je suis a fini de m’agiter face l’ennemi qui me surait avant mme que je ne le dfie. Alors, je me glisse, dsespr vers Yumi, pour lui tenir chaud et si je devais la perdre, pour mourir avec elle, le cœur enfin gel.
20) Ce pourquoi les fantmes n’existent pas
J’ai longtemps cru aux fantmes.
Comme toute petite fille, ils m’ont terrifi. Leur chaine sombre. Leur rire terrifiant.
Puis, mesure que je grandissais, mes fantmes se sont matrialiss sous forme de loups qui me poursuivaient avec leur long croc. Ensuite, des hommes en noir, qui m’arrachrent ma mre, bien en chair, avant de hanter mon quotidien sous forme de flash.
Et les spectres, dont j’tais la mortelle favorite en termes de hantise.
Oui. Ma vie fut remplit de spectre en tout genre.
Mais aujourd’hui, je sais que les revenants n’existent que dans nos ttes.
Car s’ils avaient pu, papa et maman seraient revenus me voir. Et mme si je n’avais pas pu les serrer dans mes bras, nous aurions pleur chaude larme tout les trois.
Ce soir, l’cho de mes pleurs m’a renvoy cette vrit. Et le bruit de la larme solitaire qui clate sur mon journal est la preuve de ce pourquoi les fantmes n’existent pas.
21) Parce qu’il ne te reste plus qu’ courir
Les dcisions les plus marquantes de la vie sont toujours les plus difficiles prendre.
Accepter un amour, ou y mettre fin. Stopper une amiti et accepter une perte.
Ce sont des luttes continuelle puisque tout les jours, il faut continuer les assumer.
La lutte contre XANA touche sa fin et sur le territoire Banquise, tu me rappelle une chose que je n’arrive pas croire que j’ai pu dire…
Copain et pis c’est tout ?
Est-ce de ma bouche que c’est sorti ?… C’est vrai… Je me suis surestim… Chaque fois que nos yeux se croisent, je me sens honteuse. Je me suis menti. Je t’ai menti. J’espre que tu me pardonneras et que tu voudras toujours de moi.
En attendant, il ne me reste plus qu’ courir, pour chapper cette dcision stupide que j’ai prise.
Nanmoins, je veux que tu saches, que mon plus grand espoir est qu’une racine me fasse trbucher et que ce soit dans tes bras que j’atterrisse…
Alors, priant de toutes mes forces, je cours… Est-ce que tu me poursuivras ? S’il te plait… Poursuis-moi…
22) Ici, le loup ne t’attrapera pas
Des pleurs me rveillent dans la Nuit.
Je prends mon temps pour me secouer. Je suis sereine. Comment pourrai-je ne pas l‘tre ?
Ici, tout me semble ordonn. Dehors, la neige et belle et les murs du chalet me protge de son froid. Dans la chemine, la bche n’a pas fini de crpiter, rpandant une douce et agrable chaleur.
Toutefois, la plus agrable chaleur manait du corps de mon mari, endormi paisiblement. Beau. Pas aux yeux de la Beaut universelle des beaux mecs muscls et virils, pourtant si resplendissant dans son sommeil, l o aucun tourment n’altre les traits de son visage.
L, j’approche du berceau de mon bb qui pleure. Je prends Aelita dans mes bras, qui se tait instantanment. Petit Ange. Elle sait qu’ici, pour elle comme pour moi, le nom ne nous attrapera pas !
23) Joyeuse dception
Ouais c’est a ! demain ! demain toi... Bonne nuit !
- Ouais... bonne nuit... !
**Plnitude**
Quoi ? Qu’est-c’qui y’a ?
- Tu veux des gyrophares en plus des pancartes ?!
- Qu’est-c’ que t’attends ?! Hein ?!
- Tu sais, ils n’ont pas tort Ulrich ! Allez faut qu’tu t’lances !
Angoisse. Et si le rve devenait ralit ? Est-ce vraiment possible ? Ca n’est pas moi qui rve ?
Quoi, l ce soir ?!
- Non ! Attends plutt que fatigue de t’voir hsiter, elle sorte avec un autre mec ! L t’auras toutes tes chances !
Il a raison.
Alors que les quatre personnes en qui j’ai le plus confiance me ent, je pars, en courant. Je me sens port par le vent. Rien ne pourrait m’arrter dans ma dclaration.
Si seulement j’avais pu la faire… Mais ce que je vis me stoppa net.
Mon retour fut une preuve. Ce n’est pas le vent mais tous les lments qui ont sembl se liguer contre moi.
Lorsque je m’assois sur mon lit, je ralise que tout est vrai… J’ignore les questions de mes amis.
**Fermez-l… Laissez moi cuvez ma joyeuse dception**
24) Il ne te reste qu’une heure
Nostalgie.
La maladie du .
N’importe qui l’prouve au moins une fois dans sa vie !
C’est un age normal. Ne pas tre nostalgique, c’est ne pas avoir eu de vie. Ne jamais avoir eu un instant de bonheur auquel repenser. C’est inhumain de ne pas tre nostalgique.
Malgr les coups durs, c’est une page de notre vie qui est en train de se tourner. Nous avons tous le baume au cœur. L’acte sera dur. Mais maintenant que nous en avons parl, nous savons que nous n’aurons pas le choix. Il nous faudra teindre le supercalculateur.
Alors, durant la dernire heure de cœur qui nous spare du rendez-vous avec la machine, nous nous sentons tous mal. Vie merveilleuse et exceptionnelle que nous avons vcue. Vie qui nous a li et rapproch… Nous te regretterons, quoiqu’on en dise. Si tu savais quel point nous sommes dsols, qu’il ne te reste qu’une heure…
Pardon de te terminer. Pardon de ne pas avoir su combien on te regretterait.
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Commentaire de Aelita-Laly_Lyoko103 - Post le 04-02-2023 08:52
Je kiffe ! |
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Commentaire de Alliana2312 - Post le 25-04-2012 18:25
J'aime bien, par contre qui pourrait me dire qui est la personne qui parle dans la 10eme heure car la je seche.....(hihi) |
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Commentaire de Sayuri - Post le 12-11-2011 22:23
si tu ven fait 1 comme le texte d'aelita pour jrem' sa serai super bien (pleure de joi)et(jap) |
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Commentaire de Lyokobreizh56 - Post le 17-07-2011 12:23
gnial! j'ai adorer! |
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Commentaire de princesserusse - Post le 02-06-2010 17:29
Gnial! C'est tout ce qu'il y a dire. J'ai dvor a en esprant qu'il y en ai plus. |
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